Ce mois-ci dans la rubrique Partage je vous propose d’ouvrir « un tout petit peu » les mondes infinis des centres de forces appelés aussi Chakras, Roues de feu ou d’énergie selon les voies et les traditions.

A ce niveau là de mon partage peu importe le nombre de ces centres majeurs et mineurs, leurs qualités, leurs ondes de formes géométriques, leurs couleurs et les croyances qu’ils véhiculent, si cela doit rester une connaissance en 2 dimensions, abstraite et inutilisable.

 

Dans l’expérience, un centre de force est un monde, une dimension, un plan de conscience à parcourir, à explorer, à éveiller et qui nous éveille !

Certains diraient que nous sommes déjà tous éveillés, libre à eux de le penser, libre à d’autres de vouloir l’incarner.

Ces centres sont des antennes, émettrices et réceptives, faisant circuler des forces et des énergies reliées à des vertus célestes, terrestres, à des informations et à des mémoires.

Chaque centre nous offre la possibilité de vivre un ancrage spécifique lié à un enracinement terrestre, relationnel, cosmique et spirituel.

Que nous en ayons conscience ou non, nous pouvons être enracinés, présents et libres au centre de plusieurs mondes, d’où la vision multidimensionnelle de l’Être Humain.

A ce sujet, les recherches de Benoît Mandelbrot, père de la géométrie fractale, pourraient nous éclairer sur la multitude des plans qui se répètent à l’infini !

Les centres les plus vibrants dans la vie d’un individu en évolution sont ceux liés au plan de l’intellect (Esprit), du cœur (Âme) et du corps physique.

Normalement aucune séparation ne devrait être présente sur ces 3 plans mais en réalité ils sont très souvent séparés.

Les chercheurs et les pratiquants lucides savent très bien qu’aucun centre n’est plus important qu’un autre, que les systèmes doivent être harmonisés sans cesse puisque tout bouge sans cesse.

Cette maturité et ce point de vue vont nous éviter des pièges pour ne pas finir dans une forme ou une autre d’extrémisme idéologique, psychologique, religieux, spirituel voir même alimentaire ces derniers temps.

Gardons à l’esprit que le tout est plus précieux que la somme des parties.

 

Dans les approches énergétiques de guérison il est stipulé que pour lier l’intellect (l’esprit), aspect énergétique masculin et le cœur (l’âme) aspect énergétique féminin, nous devons introduire le Feu.

Il existe plusieurs Feux qui circulent et vivifient nos corps du plus tangible au plus subtil, Feu tellurique, Feu solaire et Feu cosmique.

Cette Force que l’on nomme Amour circule dans l’un de ces Feux voir dans les 3 dans des mesures légèrement différentes.

Pour que les centres du cerveau et ceux du cœur (chacun en possède plusieurs) puissent rentrer en syntonie par le mouvement en huit (lemniscate) et que le feu circule harmonieusement entre eux, l’individu doit réellement contacter et ancrer un état interne de sécurité.

Sans cet ancrage et cette sécurité qui vient du latin « securitas » tranquillité de l’âme, le Feu/Amour va avoir du mal à se déployer dans les différents espaces de l’être.

Si l’insécurité règne, alors une perturbation dans les feux peut se créer à l’intérieur de nos circuits et de nos canaux.

Ces perturbations nous poussent malgré nous à vivre dans notre système nerveux.

Il y a de fortes chances pour que ces feux se dispersent à l’extérieur par de l’agressivité et des comportements brutaux ou/et par des retournements énergétiques internes, comme des inflammations ou à un autre niveau à des « Burn-out ».

L’agressivité est très souvent une mixture de peur et de culpabilité qui nous fait chercher inconsciemment la reconnaissance et consciemment à être compris dans nos difficultés existentielles.

Dans un état de suspension et de crainte le cœur avec sa qualité à sentir et notre intellect avec sa capacité de penser ne peuvent se relier pour nous apporter la lumière du discernement et de l’action juste.

 

Nous savons très bien que cette sécurité n’est pas que liée à une situation extérieure matérielle et financière même si en conscience cela peut y participer.

 

Les épreuves de l’existence, les rencontres, les succès, les pertes, les échecs, la maladie sont autant de raisons qui nous invitent, voire nous forcent, à prendre le chemin de nos centres !

 

Mais quels centres ?

Et duquel provient cette sécurité nous permettant de déployer ce Feu/Amour ?

 

Là les visions des cultures et des traditions sur ce sujet peuvent se télescoper.

L’occident détient des clés par la connaissance des voies hermétiques, kabbalistiques et alchimiques mais les dernières générations de chercheurs se sont beaucoup tournées vers l’Orient et particulièrement vers l’Inde.

Leur science des chakras est très précieuse mais son utilisation technique est-elle reliée à notre psyché, à notre intellect, à notre quotidien et à nos systèmes nerveux d’occidentaux ?

 

Orientaux et occidentaux ont chacun leur spécificité d’incarnation et n’ont pas les mêmes véhicules et sensibilités énergétiques et émotionnelles.

Un hindou ou un tibétain relié à sa religion ou à sa foi n’a pas de résistance devant le principe de monde invisible, ce qui est totalement diffèrent en occident ou le simple fait d’évoquer le concept de monde invisible ou d’énergies peut susciter de la peur ou de la dérision, même si les mentalités changent doucement !

Pour l’instant en occident nous passons beaucoup par le « haut » pour comprendre tout ça, lorsque je nomme le haut c’est cet engouement pour la recherche sur le cerveau, ses centres énergétiques et les facultés qui lui sont associées.

Comprendre comment fonctionnent les centres du haut est d’une valeur inestimable du point de vue spirituel et créateur.

Mais n’est pas d’une grande aide pour nous aider à mieux Aimer dans notre quotidien.

Si notre ancrage n’est pas suffisamment solide face aux éléments, aux puissances de cette terre, au règne humain, aux situations de stress et aux émotions négatives alors notre équilibre physique, émotionnel et mental sera lourdement affecté à chaque modification de fréquence.

 

Pour faire court la peur et le doute empêchent grandement de trouver cet état de sécurité. La peur est l’émotion racine du corps physique. C’est une des émotions les plus difficiles à travailler et à transformer. La colère et la tristesse sont reliées à d’autres couches de l’être.

Pour accéder à cet état de sécurité outre les voies hermétiques, nous avons quelques pistes dont l’une trouve sa source dans la culture japonaise, un peu unique en son genre.

Nous pouvons y recueillir des clés pour travailler sur un centre majeur qui, une fois activé, harmonise plus facilement le tout.

Ce centre nommé Hara désigne l’esprit vital, l’Océan de l’énergie ou force universelle. Il est situé 2-3 doigts sous le nombril, pas sur la peau, plutôt le percevoir comme un globe, un monde au centre de notre bassin ou Bas-Saint !

Cette région corporelle est devenue peu à peu en occident un centre énergétique incontournable.

Abordé selon un rythme, une méthodologie, une attention particulièrement adaptée aux personnalités, caractères et structures des occidentaux.

Il est au cœur de l’apprentissage de certaines danses, massages et thérapies contemporaines.

De nombreux maîtres occidentaux l’ont grandement valorisé et aidé à se purifier.

Solidement fixé, dans une conscience vibrante et tangible dans Hara notre plexus solaire, notre cœur et notre cerveau peuvent jouir de cette sécurité et s’expanser sans crainte.

 

Plus stable, plus puissant, plus à l’écoute, plus réceptif.

 

Dans cet alignement-ci, la volonté peut se taire, le cœur s’apaiser et le corps sentir instinctivement ce qui est bon pour lui.

Plus discret et plus humble notre petit Moi laisse la place à un être plus créatif, heureux et libre sans toutefois chercher la maîtrise sur le monde.

Alors protégé par l’énergie ou force universelle, le Feu/Amour peut circuler et vivifier la totalité des centres.

 

– Renato Pappalardo –

Le 28 février 2017